عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه مرفوعاً: «ليس أحد، أو: ليس شيء أصبر على أذًى سمعَه مِن الله، إنَّهم لَيَدْعُون له ولدًا، وإنَّه ليُعافِيهم ويرزُقُهم».
[صحيح] - [متفق عليه]
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Abû Mûsâ (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Personne – ou rien – n’est plus patient, à l’écoute de ce qui lui déplait, qu’Allah : ils lui attribuent un enfant, et Lui, Il leur accorde la santé et assure leur subsistance. »
[Authentique] - [Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
Allah est plus patient que quiconque, et parmi Ses nobles Noms, on recense : « Aṣ-Ṣabûr », qui signifie : « Celui qui patiente beaucoup », Celui qui ne s’empresse pas de punir les pécheurs. Son sens est proche du sens du Nom : « Al-Ḥalîm », qui exprime plus le fait de ne pas punir. Sa parole : « Ce qui lui déplaît » : en arabe : « Al-Adhâ », qui désigne : un mal, une nuisance, etc. dont l’effet est négligeable. Allah, Gloire et Pureté à Lui, nous a informé dans le Coran que Ses créatures ne peuvent Lui nuire : {( Que ceux qui se précipitent vers la mécréance ne t’attristent point ! Ils ne nuisent en rien à Allah ! )} [Coran : 3/176]. Et Il a dit dans un hadith divin : « Ô Mes serviteurs ! Vous n’arriverez jamais à me nuire et vous n’arriverez jamais à m’être utiles ! » Ses créatures ne peuvent donc ni Lui nuire, ni même Lui causer un mal insignifiant. Sa parole : « Ils lui attribuent un enfant » : l’être humain s’en prend à Allah et dit du mal de Lui, en Lui attribuant ce qui ne convient pas à Sa sainteté, comme en Lui attribuant un enfant, ou en mettant à Son égal des divinités qu’on Lui associe et que l’on adore avec Lui, alors que l’adoration doit Lui être vouée de façon exclusive. Sa parole : « Et Lui, Il leur accorde la santé et assure leur subsistance » : Il répond à leur mal par la bienfaisance. Ils s’en prennent à Lui en le dénigrant, en Lui attribuant ce qui ne Lui sied pas, en démentant Ses Messagers, en Lui désobéissant, en faisant ce qu’Il a interdit, et pourtant Lui leur répond en leur accordant la santé, en les guérissant de leurs maladies, en les protégeant jour et nuit, en leur soumettant ce qui se trouve au ciel et sur terre pour assurer leur subsistance. C’est là, le summum de la patience, de la clémence et de la bienfaisance. Et Allah sait mieux.